La percée et la course vers l’Allemagne.



les Alliés poursuivent leur progression. Au nord, les Britanniques et les Canadiens commandés par le général Montgomery libèrent Amiens le 31 août, Bruxelles le 3 septembre et Anvers le lendemain. Au nord-est, les armées américaines placées sous le commandement du général Bradley atteignent Épinal le 15 septembre et Nancy le 16. Au sud-est, le 6e groupe d’armées franco-américain du général Devers entreprend de remonter la vallée du Rhône à bonne allure. En d’autres termes, à la mi-septembre, les Alliés ont libéré l’essentiel du Nord et du Sud-Est de la France ainsi que la plus grande partie de la Belgique et du Luxembourg.

Ils sont sur le point d’entrer en Hollande. La IIIe armée de Patton ne se trouve plus qu’à cent cinquante kilomètres de la frontière allemande et de la Sarre. Depuis le mois de juin précédent, la Wehrmacht a perdu plus d’un million d’hommes sur l’ensemble des fronts où elle se trouve engagée. Les pertes allemandes en avions, en blindés et en canons sont également monstrueuses. D’aucuns au sein du haut commandement allié se prennent à espérer que la guerre sera terminée à la fin de l’année.